Les cours reprennent à partir de Lundi 9 septembre 2024
Le Bien être par le Qi Gong
et le Tai Chi Chuan
« Votre corps est la harpe de votre âme, et il vous appartient d’en tirer musique douce ou sons confus ». Khalil Gibran
Chacun naît avec un corps qui le transporte toute sa vie, qu’il le néglige, l’admire ou le maltraite. Il faut compter avec ses limites, ses empreintes, ses lapsus. Le travail du corps recourt aux Arts martiaux qui respectent et stimulent ses capacités naturelles, physiques et énergétiques.
Gagner du terrain à l’intérieur de soi, voilà ce qu’est le travail d’une pratique au quotidien.
Comme nous le dit Délia Steinberg Guzmann*, c’est « réduire une faiblesse, un vice, s’efforcer de comprendre une idée, commencer à surmonter le confort et la paresse, tant dans le plan physique que dans le plan mental, c’est chercher ses propres vertus ». C’est tendre tout son Etre vers ce qui peut nous apparaître comme plus équilibré, plus harmonieux, plus stable dans le mouvement. Il y a tellement de guerres autour de nous, qu’au moins nous commencions par faire la paix avec soi-même et notre environnement proche. Une paix qui vient non pas du confort, mais du culte aux vertus.
Le Beau est le moteur qui m’a donné le goût à la pratique de toutes ces disciplines dites « corporelles » mais qui sont du même coup celles de l’esprit. Par la recherche du Beau, de l’esthétique, de l’harmonieux, apparaît en nous le Juste, le mouvement qui est au moment présent, celui qui reflète au mieux ce que nous sommes et un peu de l’harmonie de ce que l’on cherche. Les taoïstes ont vu l’homme entre Ciel et Terre comme un pont, les pieds sur terre et la tête vers les étoiles du ciel. C’est entre ces deux voûtes terrestre et céleste, que nous avons notre espace de liberté, qui ne dépend pas au fond des circonstances extérieures, mais avant tout de l’espace que nous avons su faire en nous.
Je vous souhaite une ballade ressourçante à travers ces quelques pages écrites comme un hymne à un ailleurs, à la découverte du mystère qui fait que nous vivons.
« Le corps humain dans le repos comme dans le mouvement est le support, le lieu et le témoin d’une vie conforme à l’Etre authentique ». Karlfried Graf Durckheim.
*Délia Steinberg Guzmann philosophe et musicienne contemporaine
|